300 jeunes du Loiret en AUTOnomie
Documents
Parties prenantes
Auto-écoles et missions locales des bassins d’emploi.
Objectifs de l’expérimentation
L’objectif de cette expérimentation est de permettre à 300 jeunes du Loiret, âgés de 18 à 25 ans, en démarche d’insertion sociale et professionnelle, d’obtenir le permis de conduire afin de favoriser leur engagement et d’optimiser la réussite de leurs parcours vers la formation et l’emploi.
Territoire de l’expérimentation
Région centre,
Département du Loiret et ses 3 bassins d’emploi.
Public(s) cible(s)
300 jeunes du Loiret, âgés de 18 à 25 ans, en démarche d’insertion sociale et professionnelle.
Étapes de réalisation
Mise en œuvre d’un dispositif individualisé permettant d’accueillir chaque jeune avec des atouts et difficultés propres mais aussi de s’adapter à tous les plannings de disponibilité dépendants des différents statuts de jeunes bénéficiaires : Apprentis, salariés, stagiaires, demandeurs d’emploi…
Mise en œuvre d’un dispositif innovant et systémique grâce au développement d’une plate-forme Internet de suivi permettant à chaque acteur du dispositif (Jeune, Mission Locale et autres référents, Auto-écoles) avec un code d’accès personnalisé de publier, consulter, réguler en temps réel l’ensemble des éléments cruciaux des parcours de jeunes : profil, projet, présence, progression et difficultés rencontrés, préconisations d’ajustements, résultats, statistiques, etc. Cette plate-forme mettra à disposition des jeunes bénéficiaires un centre de ressources d’information utiles sur le permis et de supports pédagogiques multimédias.
Durée prévisionnelle de l’expérimentation
18 mois
Enseignements de l’expérimentation
L’évaluation quantitative montre des effets positifs à long terme du permis sur l’insertion professionnelle et la sortie du chômage. En plus de cet effet positif sur l’insertion économique des jeunes bénéficiaires, le permis de conduire semble avoir également un impact positif sur la sociabilité et l’intégration sociale des jeunes bénéficiaires, malgré des effets défavorables à court terme.
Si l’évaluation qualitative semble confirmer les résultats de l’évaluation quantitative dans l’ensemble, elle met en avant la problématique de l’accompagnement, notamment pour les publics les plus fragiles. Cette évaluation semble également plaider pour une reconfiguration de la procédure pour qu’ils puissent s’adapter aux publics les plus en difficultés (notamment en difficultés cognitives) et une amélioration de l’accompagnement vers un accompagnement plus globalisé (mobilité et emploi devant être pensés conjointement, en tenant compte du profil spécifique du jeune concerné).
Les résultats ont également fait l’objet d’une publication dans l’ouvrage collectif du FEJ, De l’éducation à l’insertion : dix résultats du Fonds d’expérimentation pour la jeunesse.
Pour aller plus loin, lire l’article de recherche "Faut-il subventionner le permis de conduire des jeunes en difficulté d’insertion ?" produit à partir des résultats de l’expérimentation soutenue par le FEJ.