Stimuler les capacités cognitives pour éviter l’échec scolaire
Documents
Objectifs de l’expérimentation
– Lutter contre l’échec scolaire en agissant dès la grande section de maternelle sur les capacités cognitives des élèves (notamment la mémoire de travail et l’attention).
– Déterminer l’importance de l’impact d’activités spécifiques et contrôlées (activités musicales) sur le développement cognitif des jeunes élèves.
Territoire de l’expérimentation
Région Ile-de-France
20 classes de grande section de maternelle dans le département de l’Essonne, avec un suivi des effectifs en classe de CP.
Public(s) cible(s)
20 classes de grande section se portent volontaires :
– Groupe test : 10 classes, soit environ 200 élèves bénéficient d’un programme renforcé de musique à raison de 2 heures par semaine en GS ;
– Groupe témoin : 10 classes, soit environ 200 élèves.
L’appel aux classes volontaires se fera en priorité dans des zones défavorisées où les niveaux de difficultés scolaires sont élevés (de préférence en ZEP).
Total des bénéficiaires : 400 élèves
Étapes de réalisation
L’expérimentation dans les classes se déroule sur 6 mois :
– étalonnage et amélioration d’un programme d’activités musicales ; amélioration des outils pédagogiques sur la musique ;
– exposition des élèves aux programmes d’activités musicales des élèves de grande section de maternelle, avec mesure de leurs capacités cognitives ;
– mesure des capacités cognitives des élèves et de leurs performances scolaires en début, mi et fin d’année.
– traitement des données et compte rendu des résultats.
Durée prévisionnelle de l’expérimentation
2 années
Enseignements de l’expérimentation
Le dispositif a fait l’objet d’une évaluation qualitative qui visait à tester l’efficacité de la pratique musicale sur la lutte précoce contre les difficultés scolaires, ainsi que les inégalités scolaires et culturelles qui peuvent influer sur le développement cognitif ainsi que les apprentissages scolaires.
Les résultats de cette évaluation permettent de montrer une grande hétérogénéité de l’impact (par ailleurs positif) du dispositif selon le genre de l’élève, la langue parlée à la maison, notamment pour les élèves en fin de CP.
C’est là l’une des faiblesses le plus souvent constatées pour des dispositifs visant à réduire l’inégalité scolaire entre les élèves : ils font l’objet d’une appropriation différenciée, qui, en retour, favorise un impact très différencié selon les caractéristiques des élèves.
Pour aller plus loin, lire l’article de recherche "L’influence de la musique sur les capacités cognitives et les apprentissages des élèves en maternelle et au cours préparatoire" produit à partir des résultats de l’expérimentation soutenue par le FEJ.